La maison Kleinhentz Jean-Nicolas au retour de Charente le 30 septembre 1940.

 

 

 

Voici le témoignage de Madame Denise Paul épouse Schang dont la maison à côté n’était plus qu’un tas de ruines :

« Notre maison ou ce qui en restait était un informe tas de pierres ; dans les décombres, on a retiré  un crucifix et un fer à repasser. Papa a bien pleuré lorsqu’on lui a annoncé avoir découvert les dépouilles de ses deux vaches. Il est monté lui-même près du cimetière constater le fait : la Finette et la Souris avaient été tuées par un obus, sûrement vers la mi-mai lors du bombardement de l’opération Fackel (Torche).

Logés à l’étroit chez mon oncle, nous avons bientôt pu disposer d’une maison située près de l’épicerie de  Thérèse Schmitt. C’était une bâtisse assez petite : la vache était menée à l’étable en passant par le couloir d’entrée ! »

 

La maison des Kleinhentz vue à 3 époques différentes.

 

     Maison Paul en ruines derrière la maison Kleinhentz

 

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Image sereine en 1936  d’un cortège  à l’occasion de l’ordination d’un jeune prêtre.

Derrière le Conseil Municipal au complet, on aperçoit la maison Kleinhentz.

 

 

 

 

A son  retour  de Charente  fin septembre 1940, la famille découvre, comme les autres villageois, l’ampleur du vandalisme causé par les soldats français lors de la Drôle de Guerre

 

 

Le cœur du village a été incendié durant les combats de la Libération (fin novembre 1944). La maison Kleinhentz a singulièrement souffert. Les Siedler ont emporté tout ce qui pouvait l’être. La famille découvrira l’ampleur du désastre à son retour de déportation le 17 août 1945.