Bien avant que le Moyen Age ne commence à nous livrer par de rares papiers ou parchemins de bribes de l’histoire de Farébersviller, des siècles et des millénaires avaient laissé leur empreinte sur le territoire communal de ce village : objet de silex, de bronze ou de fer, tuiles, poteries ou de pans de murailles, fours à chaux et tombes, le sol et le sous sol farébersvillois ont livré en abondance des indices d’un passé et d’une richesse qu’on imaginait mal jusqu’à maintenant. A l’image de presque toutes les communes de la région, aucun survol aérien, aucune fouille systématique au sol à l’échelle du ban ne sont à l’origine de ces découvertes. C’est presque uniquement au hasard des labour et des terrassements que l’on devait jusqu’à peu l’essentielle de nos connaissances sur les époques très anciennes de l’histoire de Farébersviller. Les plus importantes trouvailles resteront peut être jamais dans l’ombre puisque ce n’est qu’à partir de 1854 que les découvertes archéologiques farébersvilloises ont eu les honneurs de l’imprimerie. L’avenir peut encore réserver bien des surprises en matière d’archéologie.
Farébersviller dans la tourmente
A la veille de la seconde guerre mondiale, Farébersviller est un petit village paisible de 589 habitants. La plupart des hommes sont des mineurs-paysans possédant une petite exploitation agricole (vaches, animaux domestiques, train de cultures, vergers…). Le ban de Farébersviller d’une superficie de 687 ha constitue un ensemble géographique situé au Nord du plateau lorrain, légèrement à l’Est par rapport à la vallée de la Rosselle.
Le centre du village est un vallon abrité par les hauteurs du Winterberg (316m), du Biehl (311m), et du Blauhubel (307m). C’est un secteur frontalier d’une importance stratégique qui a toujours été convoité au fil des siècles. Farébersviller constitue un nœud essentiel de communications routière et ferroviaires, à l’Est de Saint-Avold et forme un verrou entre les routes de Saint-Avold-Sarreguemines-Béning.