Madame Schang Denise+, née Paul
En novembre 1944, notre logis provisoire, soufflé par des obus, brûla entièrement. Le cochon égorgé clandestinement servit malheureusement de combustible à la fournaise qui nous laissa orphelins de tout. Nous retournâmes vivre à l’école.
Libération :
La guerre nous surprit dans la cave de l’école. Les bombes pleuvaient. Lors d’une accalmie, papa me dit d’aller chercher de l’eau à la pompe. Un obus percuta le sol et je vis tomber à côté de moi, un G.I. foudroyé sur le coup. Je me sauvais sans demander mon reste. Près de la grotte, geignait également un soldat allemand.